L’auto-coaching à la sauce PNL
Cet article fait partie de l’évènement inter-blogeurs organisé par Loîc du blog net-coacher.fr, un membre, comme votre serviteur, de la communauté développementpersonnel.org. L’évènement se nomme « atteindre ses objectifs par l’auto-coaching »
Le coaching c’est très bien, ça permet de se dépasser, d’aller plus vite, plus loin, plus fort. Mais le coaching signifie une part de dépendance au coach qu’il est parfois bon de dépasser dans l’intérêt du client. Si je reste persuadé que la présence d’un coach est nécessaire, celui-ci aura tout intérêt à autonomiser son client en lui proposant, par exemple, quelques exercices d’auto-coaching bien spécifiques.
Lorsque je coache un golfeur, il est plus que judicieux de lui permettre de s’autonomiser car malheureusement je ne peux être présent sur chaque parcours de chaque tournoi auquel il participe.
Dans cet article, je ne vais pas reprendre tous les trucs d’auto-coaching que je propose à mes clients. Il y en a autant qu’il y a d’individus et chaque exercice d’auto-coaching que je lui propose lui est particulier. Cependant, il y a quelques grandes tendances et c’est précisément celles-là que je vais exposer. Je me base sur des principes simples de PNL.
L’auto-coaching pour atteindre ses objectifs ?
Avant de se lancer dans une démonstration ou de donner » 5 trucs pour réussir son auto-coaching » ou encore « 10 astuces géniales pour atteindre ses objectifs par l’auto-coaching » ou que sais-je encore comme titre racoleur, j’aimerais simplement revenir sur le fait que l’objectif doit être Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporellement défini.
Oui, vous l’avez reconnue, il s’agit bel et bien de la méthode SMART. J’écrirai bientôt un article à ce sujet mais pour ceux qui ne l’auraient pas encore lu, je vous propose de lire « obtenez ce que vous voulez avec la PNL » qui en est une introduction.
Tant que cette première étape de définition de votre objectif n’est pas clairement établie, rien ne sert alors de parler d’auto-coaching. Comme j’aime à le dire : « A objectif flou, conneries précises » (et inversement)
L’auto-coaching par le VAKOG
A mon sens, il existe mille et une façons de faire de l’auto-coaching. depuis la méthode Coué ( houlà, je l’ai ressortie des tiroirs celle-là et vous savez quoi? Ca fonctionne! Encore faut-il savoir l’utiliser à bon escient) jusqu’à la pyramide de Dilts par exemple, mais comme je n’écris pas un livre entier sur l’auto-coaching, je vais simplement vous en parler sous l’angle PNListique du VAKOG. (Pour ceux qui se demandent encore « le VAKOG c’est quoi ? »…euh…cliquez sur le lien juste sous le mot vous aurez la réponse)
L’idée va être ici de repérer chez vous quel est votre « sens » dominant. Est-ce que vous ressentez, voyez ou entendez les choses? Lorsque vous parler de cet objectif qui vous tient tant à coeur, utilisez-vous des mots du registre auditif « je me dis que, j’entends bien », visuel « je vois, lumineux », ou kinesthésiques « je le sens bien, ça pétille en moi »…
Souvenez-vous d’une chose, c’est que vous combinez ces vois d’accès entre elles. Personne n’est uniquement kinesthésique ou visuel ou auditif. Vous avez plutôt des « tendances » en fonction de vos expériences.
Nous allons plus spécifiquement nous intéresser à « l’auditif interne« , autrement dit, cette petite voix que vous avez dans la tête!
Surveillez-la façon dont vous vous parlez parce que vous vous écoutez!
Voilà la phrase qui, à elle seule, pourrait résumer l’article entier.
Vous savez, la petite voix dans votre tête? Prenez un temps maintenant pour l’écouter avec beaucoup, mais alors beaucoup d’attention. Est-ce que vous vous parlez avec votre voix? Quel en est le volume? Le ton? Le débit?
Cette voix, ce dialogue interne est souvent limitant. Il n’est pas rare lorsque je pose la question à mes clients, de les entendre me répondre « c’est la voix de mon père qui me dit que je suis nul, c’est la voix de mon instituteur qui me dit que je n’y arriverai jamais etc »…
En un mot, faites attention au fond ET à la forme de ce dialogue intérieur !
1/ Si votre problème vient du fond
Autrement dit, si vous vous exprimez en termes limitants, rabaissant, pessimistes, dubitatifs…Soyez intolérant envers votre façon de vous parler. Surveillez votre discours comme de l’huile sur le feu et changez-le
Si par exemple, vous vous dites « je n’y arrive pas » transformez immédiatement cela en « je n’y arrive pas pour le moment »… c’est absolument différent! De la même façon, lorsque vous vous parlez, arrêtez de vous répéter ce dont vous ne voulez plus et concentrez-vous sur ce que vous voulez, en terme positif!
2/ Si votre problème vient de la forme
Observez avec quelle voix vous vous parlez lorsque vous êtes motivé et utilisez ces caractéristiques lorsque l’oisiveté vous gagne. Si par exemple, lorsque vous êtes plein d’entrain, vous vous parlez avec un bon volume, un débit rapide et un ton clair, utilisez ces mêmes caractéristiques lorsque vous commencez à vous sentir démotivé.
Changez carrément de disquette! Poussez encore le bouchon plus loin. Si vous connaissez quelqu’un d’inspirant, un coach, un mentor, concentrez-vous sur sa voix et parlez-vous avec sa voix à lui! Effet garanti!
Encore une fois, c’est juste une façon de faire dans l’ensemble des possibilités que nous offre l’auto-coaching. La bonne nouvelle c’est qu’il y aura d’autres articles à ce sujet. Abonnez-vous à la newsletter, juste en dessous pour rester informé!
Dans les commentaires, écrivez-donc vos trucs d’auto-coaching personnels!
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