Une réflexion sur la Peur
Hier, je suis allé au cinéma afin de voir le film « After Earth ». Simplement à la base parce que je suis complètement fan du jeu d’acteur brillantissime de Will Smith. Bon, le scénario laisse à désirer, et le côté politiquement correct et bienveillant à l’américaine avec une pointe de souci écologique est un peu pénible, mais il y a quand même eu deux excellentes surprises dans ce film.
Première surprise: le fruit est tombé tout prêt de l’arbre!
Le fils de will smith, déjà aperçu dans le film que je conseille « à la recherche du bonheur » (très bon pour la motivation) est juste…extraordinaire. Il était déjà très doué quand il était plus jeune, mais on aurait pu mettre ce talent sur le compte du « naturel » qu’ont les enfants à jouer la comédie. Par ailleurs, il avait à l’époque un rôle assez proche de ce qu’il était dans la vie, le fils du personnage principal qui n’était autre que…Will Smith!
Mais dans ce film « After Earth », certes il joue toujours le rôle du « fils de » mais son personnage s’est teint de plus de profondeur et de complexité. Et son interprétation est simplement brillante, mesurée, juste. Vraiment à la mesure de son patrimoine génétique!
Deuxième surprise: une réflexion sur la peur
A un moment donné, le personnage principal, Will Smith explique comment il a pu vaincre un monstre tueur d’humains et capable de repérer les humains grâce aux phéromones qu’ils relarguent lorsqu’ils ont peur. En parvenant à ne plus éprouver la peur, on devient invisible aux yeux du monstre, on s’efface.
En substance:
La peur, selon le héros du film, n’existe pas. C’est juste une projection sur le futur, l’appréhension de quelque chose qui n’est pas encore arrivé. C’est un pari que une nous faisons sur une situation, en imaginant le pire scénario qui pourrait arriver. Là nait la peur.
La peur est donc virtuelle et n’existe pas. Ce qui existe, c’est la prise de conscience de l’ici et maintenant. Du moment présent. C’est « vois, écoute et sens » maintenant. Habite ton corps et la peur n’a pas lieu d’être.
« un genou à terre, sens, écoute, vois…ici et maintenant »
La peur est paralysante, parfois. La peur nous fait faire de mauvais choix. Elle est proche d’un état psychotique.
En parvenant à maîtriser et oublier sa peur, le héros tue le démon qui s’en nourrit. Le danger existe, mais on peut simplement en prendre conscience et avancer, en toute connaissance de cause, vers une solution, un comportement approprié.
Réflexion sur le film
Tout le film repose sur un enjeu: la maîtrise de la peur. La peur est un démon intérieur. Il peut prendre sa source dans un passé qui n’existe plus et peut renaître à chaque fois que nous faisons des suppositions sur ce qui pourrait se passer.
Ce démon intérieur attire le monstre tueur d’humain qui nous repère uniquement grâce à la peur.
C’est exactement ce qui se passe dans notre vie de tous les jours. Non, bien entendu il n’y a pas un alien qui vient nous tuer dès que nous avons peur, mais face à la peur, nous avons différentes façons d’agir.
Nous paniquons ou nous nous paralysons…et tout ça n’attire à nous…que le mauvais. D’un autre côté, afin de ne pas connaître la peur, beaucoup d’entre nous préfèrent rester dans une zone où elle n’a aucune chance d’exister, c’est ce qu’on appelle notre zone de confort. Là bien sur, aucun risque d’attirer à nous le malheur (et encore), nous ne prenons aucun risque. Certes, mais nous stagnons…nous nous arrêtons dans notre médiocrité.
Pourquoi ne pourrions-nous pas simplement apprendre nous aussi à effacer notre peur et à entreprendre, à sortir de notre zone de confort sans être paralysé, sans paniquer? Simplement en ayant conscience des enjeux, des dangers potentiels et d’y faire face.
Bonne nouvelle: des méthodes simples existent et la lecture de ce blog devrait vous familiariser avec elles.
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