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Category : Livres à lire

Une sélection de livres utiles pour prendre le contrôle de sa vie.

ne me dites plus jamais bon courage philippe bloch
Acteur de sa vie, Livres à lire

Arrêtez de dire « Bon courage »!

  • Théo Duverger
  • octobre 21, 2015

Ne me dites plus jamais bon courage!

« -Allez, je te laisse, je vais écrire un article pour mon blog

-Ah, et bien…bon courage! »

Voilà typiquement la phrase qui, mine de rien, vous fait réfléchir avant de prendre la plume, ou en ce qui me concerne, le clavier de mon ordinateur.

Mais quelle est donc cette manie de se souhaiter « bon courage » avant d’entreprendre un travail, une journée, un rendez-vous? Faut-il réellement du courage pour affronter ces « épreuves » du quotidien? Peut-on réellement mettre sur un pied d’égalité le courage dont nous devons faire preuve avant la rédaction d’un article où que sais-je, et le courage dont fait preuve un soldat du feu qui part se jeter dans l’antre infernale d’une maison qui brûle?…Sérieusement?

Me voilà donc, armé d’un courage sans pareil… pour vous écrire cet article. Oui je sais lecteur, je mets ma vie en péril à l’instant même où j’écris ces quelques mots…mais c’est mon devoir!

Ridicule n’est-ce pas? Et pourtant, combien sommes-nous, tous les jours, à nous souhaiter un « bon courage » anodin avant de nous quitter.

Le pouvoir des présuppositions:

Vous le savez certainement, lecteur assidu que vous êtes de ce blog, je suis un passionné d’hypnose. Mais pas l’hypnose telle que vous la connaissez par les spectacles ou ce que la télé et les films à sensation veulent bien vous montrer, non. L’hypnose de tous les jours, dans ce qu’elle a de plus beau en terme de communication et de technique d’influence. L’hypnose quotidienne qui pousse un boulimique à « se farcir » son frigo parce que « c’est plus fort que moi ». Celle qui nous empêche d’arrêter la clope uniquement par la volonté, parce que « c’est plus fort que moi »…Bref, l’hypnose moins bling bling que celle qui consiste à transformer un spectateur en sanglier devant des centaines de spectateurs. L’hypnose dans laquelle nous sommes plongés tous les jours, car nous sommes tous sujets aux suggestions de notre environnement.

L’hypnose qui se cache sous des noms alambiqués car le mot même fait peur: Neuro-marketing, PNL, EMDR etc…

L’état d’hypnose quotidien dans lequel sont plongés mes clients qui, paradoxalement, viennent faire des séances pour se « réveiller »…grâce à l’hypnose.

Nous sommes chaque jour sujets à des dizaines et des dizaines de suggestions qui nous influencent en bien ou en mal. Des dizaines de phrases que l’on entend dans les médias, de la part de collègues de travail, de la famille, des phrases que l’on se répète aussi en tête.

Alors que penser de cette phrase « Bon courage »? Ceux qui connaissent les techniques d’hypnose ericksonienne reconnaissent dans cette phrase ce que nous appelons une suggestion par présupposition.

Nous présupposons qu’il va nous falloir du courage, pour accomplir notre tâche!

Le problème de ces suggestions, c’est qu’à force de les entendre, nous nous mettons inconsciemment dans l’état souhaité.

Il me faut du courage pour travailler…le travail est pénible…je n’ai pas envie de travailler…pfff c’est la déprime!

Même si cette simple phrase peut paraître anodine, entendue chaque jour, ses effets peuvent influencer grandement la perception que vous avez de votre travail ou de votre quotidien.

A votre avis, quel effet cela aurait-il sur vous, que dans les mêmes circonstances, à la place de « bon courage », vous entendiez un « magnifique journée à toi ».  Ou mieux encore, un « wouahou, tu as de la chance, tu vas écrire quoi »?

Automatiquement, vous entrez dans une toute autre prédisposition à vous mettre au travail n’est-ce pas?

Ne me dites plus jamais bon courage, le livre!

A la sortie d’une formation que je donnais sur les techniques d’influence, et dans laquelle je parlais justement de ce fameux « bon courage », un spectateur est venu me voir pour me demander si je connaissais le livre de Philippe Bloch, qui porte ce titre.

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que cet homme d’affaires, avait regroupé à l’intérieur d’un même livre, les principales expression qui vous assombrissent la vie au quotidien.

Ce livre est clairement écrit par un amoureux du travail. Un homme qui a cette valeur chevillée au corps. C’est aussi un plaidoyer pour redresser le monde du travail, en France, de sa morosité ambiante.

On y découvre 12 chapitres pertinents, sur ce qui fait que justement, nous laissons cette morosité s’installer insidieusement dans nos esprits.

Nous laissons des suggestions par présuppositions nous toucher avec des « bon courage », « le problème c’est que… » « Ce sera tout? » « Dans ce pays… »

Sa lecture est véritablement enthousiasmante et je le recommande vivement!

 

Achetez le livre ici:

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Livres à lire

Les secrets de la communication

  • Théo Duverger
  • décembre 16, 2013
  • communication, hypnose, pnl

Les secrets de la communication

Aujourd’hui j’aimerais vous parler de ce livre formidable, co-écrit par les inventeurs de la PNL, Richard Bandler et John Grinder. Avant toute chose, je tiens à préciser que cet ouvrage est d’un certain niveau technique, et qu’à mon sens, il ne conviendra pas à des débutants. Par contre l’amateur éclairé ou le praticien y trouveront sans doute une mine d’or.

Ce livre est la retranscription d’un séminaire de trois jours, réalisé par les auteurs, devant un public de praticiens et thérapeutes. Il ne sera jamais précisé ouvertement qui prend la parole de Bandler ou de Grinder, cependant si l’on connaît un peu les auteurs, il sera relativement aisé d’en avoir une idée précise.

Tout commence par « un défi lancé aux lecteurs »: Etes-vous vraiment perspicace et pourrez-vous reconstituer le contexte, ou vous contenterez-vous de lire ce compte rendu comme un divertissement et d’en tirer des conclusions inconscientes reliées de façon plus immédiates à vos besoins?

En effet, comment retranscrire avec précision et par écrit, un séminaire de trois jours. L’important dans le domaine de la PNL n’est pas tant la communication verbale, bien au contraire, c’est probablement l’élément le moins intéressant. Mais comment retranscrire l’émotion d’un séminaire? Le langage du corps, l’intonation de la voix etc…C’est là le défi du lecteur.

Cependant, que vous releviez ou non ce défi, ce livre est tellement intéressant que vous y trouverez certainement votre plaisir.

L’ouvrage se décompose en trois grandes parties, correspondant aux trois journées du séminaire.

Dans la première partie, « observer, capter: le vécu sensoriel par les systèmes de représentation » les auteurs nous parlent avec précision des fondamentaux de la matière. Notre façon d’appréhender la communication au travers des formes cachées du langage, de notre façon de « capter » l’autre et de nous créer une réalité intérieure en rapport avec la réalité extérieure. « La carte n’est pas le territoire ». Même si ces fondamentaux semblent acquis et répétés dans tous les bons cours ou séminaires d’approche de la PNL, cette première longue partie entrera dans des détails, des profondeurs telles que nous y apprendrons toujours quelque chose, quelque soit notre niveau de pratique.

Evidemment, les grands poncifs du VAKOG, des mouvements des yeux etc sont expliqués, mais avec un degré de précision supérieur à ce que j’ai pu trouver ailleurs dans mes autres lectures.

Vient ensuite la deuxième partie « Changer. Ancrer: modifier l’histoire et la structure personnelle »

Bon, ok, les ancrages on commence à connaître pourrait-on se dire à la lecture du titre du chapitre et pourtant, après avoir lu la première partie de l’ouvrage, on se dit que ce chapitre pourrait bien encore nous révèler des trésors. Et comment! Les auteurs reviennent une fois de plus avec la plus grande précision sur cet outil simple et puissant à la fois qu’est l’ancrage. Avec un niveau de sophistication tel qu’on se dit quelque soit notre niveau, que c’est parfois vers les outils les plus simples qu’il faut revenir jusqu’à les maîtriser à la perfection. Au cours de cette journée de séminaire, un participant va se défaire d’une phobie. On s’attend à ce que Bandler nous refasse le coup de la double dissociation et de la disparition de la phobie en 5 minutes avec son truc préféré deu film projeté, du spectateur dans la salle de cinéma et du projectionniste…pas du tout! Et c’est là où se trouve la pépite! Certes, il y aura une double dissociation, mais l’ancrage sera au coeur du processus. Les amateurs retrouveront un protocole de « redirection de l’histoire de vie », revisité et où le principe d’ancrage est prépondérant.

Je ne sais pas quand à été réalisé ce séminaire, mais je me dis que le protocole présenté ici a du être réalisé en 25 min maximum! Ce qui m’a conduit à 2 réflexions:

La première: A mon avis, ce séminaire a été réalisé il y a un bon moment, à l’époque ou Bandler et Grinder n’avaient pas encore « trouvé » la double dissociation en salle de cinéma, lorsque Bandler annonce qu’une phobie peut se défaire en 5 minutes!

La seconde, je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à « l’homme de Février » de Milton Erickson, et à la beauté, l’élégance…mais aussi la longueur du processus avant que la patiente ne se défasse de sa phobie.

l’homme de Février sur Amazon

En conclusion de ce chapitre. Réellement l’expérience réalisée ici par les auteurs est fabuleuse. Il n’y a pas à mon sens de bon ou de mauvais protocole. Il y a avant tout de bons praticiens (Et j’entends par bons praticiens: empathie, synchronisation) Je ne crois pas que la technique ou les protocoles soient prépondérants dans notre pratique. Cependant, j’ai vraiment apprécié l’élégance et l’ingéniosité de celle décrite ici.

Dernière partie, dernier jour du séminaire! « Se transformer. Se recadrer: découvrir de nouvelles avenues »

Le dernier jour d’un séminaire est toujours un peu particulier. On se languit déjà de ce que l’on va y trouver. On est heureux de ce que l’on a appris. Et pour ma part, je suis toujours un peu triste que ça se termine bientôt. C’est exactement l’effet que j’ai ressenti avant d’aborder cette troisième et dernière partie. Et quel morceau de choix! Le recadrage.Mais on a déjà tout dit sur le recadrage, la conversion du regard, c’est bon, que vais-je apprendre de plus? C’est sans compter sur la virtuosité et le talent des auteurs. Bien entendu ils vont revenir sur ce que l’on connaît déjà du recadrage, cependant, la pépite de ce chapitre, à mon sens vient une fois de plus de la démonstration, du protocole de recadrage utilisé ici. Ce n’est ni plus ni moins qu’un recadrage PNL en 6 points, bien connu des amateurs, mais réalisé d’une façon singulièrement bluffante. Et notemment en ce qui concerne le signaling. Les auteurs nous présentent une façon de l’introduire dans une séance d’une façon parfaitement originale. Et franchement, pour les praticiens qui ont encore un problème, un doute ou des questions avec le signaling…cette façon de faire est particulièrement élégante…une fois de plus.

Par ailleurs, ce que j’ai réellement apprécié dans cet ouvrage, c’est que les sujets ne nomment pas expréssément leur « problème ». Les auteurs leurs demandent de parler de leur problème en utilisant la lettre X «  A chaque fois que vous vous sentez X, vous ressentez ça » etc…Ce qui prouve que l’important dans notre domaine n’est pas le POURQUOI mais bel et bien le COMMENT d’un processus. Par ailleurs cela permet de respecter l’intimité du sujet. Et nous prouve que nous pouvons travailler sans connaître « le problème » de la personne, sans l’analyser, ce qui pourrait au contraire nous induire en erreur. A partir du moment ou des mots sont posés sur le phénomène, le comportement ou le problème, une partie de l’information est perdue.

Et l’hypnose dans tout ça?

Elle se retrouve partout, dans chaque partie du livre il en est fait mention. Les auteurs se réfèrent régulièrement à Milton Erickson, ils parlent de l’induction par saturation, par fractionnement mais sans réellement entrer dans les détail, c’est pourquoi je disais en début d’article que ce livre était plutôt à réserver pour les amateurs éclairés.

J’ai particulièrement apprécié la vision des auteurs en ce qui concerne l’hypnose. Pour Bandler, tout est hypnose alors que pour Grinder…l’hypnose n’existe pas. Celui-ci (c’est un linguiste à l’origine) croit plutôt que toute communication relève de l’hypnose. Et par là même que l’hypnose en tant que telle…ne peut exister.

Je vous livre un extrait «  toute conversation vise à hypnotiser quelqu’un. Admettons que je me mette à table avec vous et que je commence à vous parler d’une expérience personnelle. Si je vous parlais d’un voyage récent, je tenterais en quelque sorte de vous amener à faire l’expérience de ce voyage. Chaque fois que deux personnes communiquent ensemble, elles émettent des enchaînements de sons appelés des « mots » et essaient de créer un état de conscience chez l’autre »

Chacun se positionnera en fonction de sa sensibilité propre, personnellement j’aime à penser que tout est hypnose. Ensuite, il y a différents niveau de profondeur ou de modification d’état de conscience.

N’hésitez pas à commander « les secrets de la communication« , il vaut vraiment le détour!

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Livres à lire

Anthony Robbins: Pouvoir illimité

  • Théo Duverger
  • novembre 11, 2013
  • Anthony Robbins, hypnose, pnl, Pouvoir illimité

Anthony Robbins: Pouvoir Illimité

Autant le dire tout de suite, Anthony Robbins, généralement, on l’aime bien. Son livre est un best-seller, il a inspiré des milliers de personnes et continue à le faire. C’est un excellent marketeur, un showman à l’américaine, un type qui a fait sa réputation en proposant une « marche sur le feu » aux participants de ses séminaires. D’un autre côté…Richard Bandler, pape  incontesté de la PNL, créateur de cette science, le prend…pour un guignol. Sans le citer réellement, Bandler dans ses nombreux ouvrages, s’en prend régulièrement à Robbins. Si on n’oublie pas la mégalomanie de Bandler, on peut tout de même se demander s’il n’a pas parfois raison…

Cependant, je suis toujours étonné (effaré?) de voir de nombreux sites internet ou des « experts » du développement personnel,  émergent comme les boutons d’acnée sur la peau d’un adolescent, pour encenser Robbins et ce livre « Pouvoir Illimité ». On dirait qu’ils ont découvert le Saint Graal. Qu’en est-il vraiment? Est-ce que Pouvoir Illimité est effectivement un trésor?

Pouvoir Illimité: pourquoi il faut le lire

Déjà, parce que c’est probablement le seul livre de pnl que vous retrouverez systématiquement dans chaque bonne librairie. Alors forcément, à un moment ou un autre, si vous vous intéressez à la matière, vous tomberez de dessus.

Et puis, vous ouvrez le livre à la table des matières, wouahou, le choc! « Apprendre l’excellence humaine »  » la formule fondamentale du succès » » le défi de l’excellence »…Voici des titres de chapitre plus que prometteurs! Ca donne franchement envie de se plonger dedans et ne plus en ressortir avant la fin. Voyons ça en détail.

Apprendre l’excellence humaine

Dans cette première partie du livre, Robbins démarre sur les chapeaux de roue. C’est un festival de définitions, de concepts pnl et de motivation. Il surfe sur les bases de la pnl.

En citant des exemple de personnalités mondialement connues, il explique que ce qui les a mené au succès se résume en 4 étapes. Avoir un objectif précis, passer à l’action, développer une acuité sensorielle afin de savoir si les actions entreprises rapprochent ou éloignent notre objectif et etnfin, développer une souplesse pou modifier son comportement jusqu’à obtention de l’objectif désiré.

Les traits de caractère communs à ces personnalités sont toujours les mêmes. La passion, la conviction, la stratégie, les valeurs, l’énergie, l’art de se lier et enfin la maîtrise de la communication.

La PNL serait selon lui, « la science de la gestion optimale de l’esprit visant à produire les résultats que l’on désire ».

Ca met l’eau à la bouche n’est ce pas?

Robbins va par la suite expliquer les concepts fondamentaux de la PNL. « La carte n’est pas le territoire« , la représentation que nous nous faisons du monde extérieur n’est pas le monde extérieur dans sa réalité mais bel et bien une carte mentale que nous nous fabriquons au travers du prisme de nos croyances, de nos valeurs, de notre physiologie.

Il va aussi entrer dans le détail du notre système de représentation, ce que l’on nomme le VAKOG en PNL (visuel, auditif, kinesthésique, olfacif et gustatif). C’est ce que l’on appelle les « modalités« .

Quelques protocoles sont décrits, qui jouent sur les modalités et les « sous-modalités » qui sont « les parties les plus petites et les plus précises qui composent la structure de l’expérience humaine ». On y retrouve la reprogrammation, les changements de croyance par sous modalités, le switch (que lui appelle « le coup de fouet », sans doute pour se démarquer de Bandler)

Ce travail sur les sous-modalités va nous accompagner tout au long du livre et tout au long de notre vie si nous savons bien nous en servir. C’est un outil très puissant.

Bien entendu, ce chapitre présente également un long passage sur les stratégies mentales, qui permettent aux indvidus de réaliser des comportements. Anthony Robbins aura pris soin d’expliquer au lecteur les accès au VAKOG par les mouvements des yeux, poncif de la PNL.

L’auteur vient de nous expliquer l’influence que pouvait avoir notre esprit sur notre corps, notre santé et notre ressenti. Il va maintenant, nous expliquer l’inverse. Comment la physiologie, notre corps peut influencer notre esprit. Il nous donne un exemple assez précis. Un dépressif va se tenir généralement le dos courbé, le regard vers le bas, les épaules rentrées. Proposez à ce même dépressif de se tenir droit, la tête haute, la poitrine gonflée et le regard perçant. Il va avoir de grande difficulté à se sentir déprimé dans cette position. Le corps a donc indubitablement une influence sur notre esprit…et inversement.

La suite logique du livre est donc constituée de conseils sur l’alimentation et l’hygiène de vie. Nous apprenons que l’auteur est un ancien gros qui a perdu du poids, retrouvé confiance en lui en même temps qu’il retrouvait la souplesse dans son corps.

La formule fondamentale du succès

Retour sur des concepts clés de la PNL, comme la définition des objectifs type pnl, le métamodèle (qu’il appelle le pouvoir de la précision, je le disais, il est fort en marketing ce mec!), les métaprogrammes, la synchronisation (que lui appelle « la sympathie »…ben voyons!), les ruptures de schémas , le travail sur les phobies, les ancrages, la calibration. Je passe assez vite dessus, délibérément parce que ces concepts nécessiteraient au moins un article chacun, pour pouvoir les expliquer et au moins un livre entier pour les comprendre, les maîtriser et les utiliser.

Diriger: Le défi de l’excellence

Dans cette troisième partie de « Pouvoir Illimité », Anthony Robbins nous explique un autre fondamental de la PNL, les valeurs! Que sont ces valeurs, en quoi elles dirigent notre vie et nos actions, pourquoi ces valeurs sont si importantes et comment nous devons apprendre à les connaître, à les reconnaître et les utiliser pour nous faire avancer.

Il s’en suit un passage très « à l’américaine » sur : les 5 clés de la richesse et du bonheur« . Là ce n’est plus vraiment de PNL dont il est question. L’auteur nous explique simplement comment il serait possible, selon lui, d’accéder à ces 2 ressources. Par la maîtrise de la frustration, en sachant essuyer les refus et ne pas prendre un « non » pour une réponse définitive, par la maîtrise des pressions financières, en ne se laissant jamais aller à la complaisance et enfin, oui enfin, ô règle absolue…en donnant toujours plus que nous n’espérons recevoir (Allelujah mes frères!)

Le livre se termine par les encouragements d’Anthony Robbins, afin que nous mettions tout en oeuvre pour transformer notre vie.Il nous invite à l’action. Nous avons désormais, grâce à son livre, tous les outils nécessaires à ce changement. Il nous reste à trouver une équipe motivante, des mentors, mettre en place tous les concepts dont l’auteur a parlé et hop! « Devenez un meneur » nous dit-il « agissez, prenez les choses en main » « Dieu vous bénisse » (Amen!)

Pouvoir Illimité: pourquoi il ne faut pas le lire

Déjà, parce que c’est probablement le seul livre de PNL que vous retrouverez systématiquement dans chaque bonne librairie…et croyez moi, ce n’est pas forcément gage de qualité. On retrouve un McDonald dans chaque ville, mais pour ce qui est d’un restaurant étoilé…il faut parfois chercher bien longtemps.

Voilà clairement à quoi m’a fait penser ce livre…un McDonald. C’est bien gras, bien nourrissant et appétissant. Super bien marketé. Si on suit les pubs que fait ce restaurant, on a même l’impression que c’est bon pour la santé! Et il faut se l’avouer, parfois un bon gros McDo…ça fait plaisir. Oui mais…

L’ouvrage ici présenté fait 500 pages. Et comme pour un McDo…il aurait été particulièrement intéressant de l’alléger. Certes, vous allez y trouver les bases de la PNL et il va vous nourrir. Ce livre va réellement vous apprendre des choses sur les sujet car il est réellement complet. Mais que de blabla…!Que de pages d’écriture, de remplissage inutile au détriment de certains passages qui auraient largement mérité un approfondissement.

Quand on lit ce livre pour la première fois, comme pour un Mcdo ou on a le ventre plein, on a la tête pleine. Mais que faire de toutes ces informations? Il est nécessaire de les restructurer, et c’est précisément là, lors d’une seconde relecture que l’on s’aperçoit qu’il manque des choses. Des détails, des approfondissements qui transformeraient cet ouvrage complet en ouvrage précis.

Un exemple concret: Anthony Robbins nous propose un protocole de changement de schéma. Pour les connaisseurs de la PNL, ce n’est ni plus ni moins que « le recadrage type PNL en 6 points ». Et déjà, la première étape, décrite par Robbins me fait bondir: « Accéder à la partie de la personne qui est responsable du comportement »…euh…mais de quoi il parle? Se dira le novice! Comment je fais moi pour accéder à la partie de la personne responsable du comportement? Ah bon il y a plusieurs parties chez cette personne? Ca veut dire qu’elle est schizophrène?

Quand on connaît l’hypnose ericksonienne ou la PNL, cette phrase ne nous choque pas car on sait tout le travail en amont mais clairement, pour le lecteur prophane…c’est au mieux du charabia, au pire du charlatanisme!

Le passage sur l’hygiène de vie et ses recommandations alimentaires sont aussi particulièrement cavalières. Il prône un certain type de régime (dissocié), et donne de nombreux conseils qui ne sont pas forcément fondés (Vérifié auprès de la diététicienne du Blog, Olivia Meeus). M’enfin, s’il le dit…ça doit être vrai non? Ceci dit c’est certain que ce chapitre doit être plus utile aux US où l’obésité est un fléau, que chez nous…Quoique…

Certains passages de l’ouvrage sont même complètement idiots: « pour maîtriser le stress, voici 2 règles à suivre, 1/ ne faites pas un plat de ce qui n’est pas grave (euh…ok, mais si je ne sais pas faire autrement, je fais comment?) 2/ souvenez-vous que rien n’est grave (bah, mes enfants se sont fait renverser par un bus scolaire et je viens de perdre mon job…mais c’est pas graaaaaaaave, puisqu’il le dit)

Enfin, d’autres passages sont très « liquoreux », sentent bon la mièvrerie, limite l’hypocrisie (il faut tout donner aux autres, Dieu vous bénisse etc…)

Encore un détail, cette fois plus sur la forme. Ce livre est un réel « pavé ». Un contenu plus « aéré », plus lisible aurait été souhaitable. On a parfois l’impression de fouillis. L’impression que l’information est noyée dans le verbiage.

Pouvoir Illimité d’Anthony Robbins: faut-il l’acheter?

Indubitablement oui.

Pour une approche simple de la PNL, pour une découverte du personnage et parce qu’il fait partie de la culture du pnliste.

Maintenant, il faut pouvoir parfois le lire en diagonale pour éviter de perdre son temps dans les détails inutiles. Il vous donnera probablement envie d’aller plus loin dans l’apprentissage de la pnl…ou vous l’aurez abandonné au bout de 200 pages tellement le manque d' »aération » de la mise en forme vous semblera imbuvable.

En tout cas c’est une bonne base. Il y a à prendre et à laisser mais vous trouverez à n’en pas douter des choses intéressantes pour vous. En plus il n’est pas très cher!

Acheter ce livre sur Amazon

 

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Livres à lire

La thérapie provocatrice

  • Théo Duverger
  • juillet 22, 2013
  • franck farelly, thérapie brève, thérapie provocatrice

La Thérapie Provocatrice

Franck Farelly est l’inventeur de la thérapie provocatrice.

A l’opposé de la thérapie classique, la thérapie provocatrice porte bien son nom…elle provoque.

Le thérapeute, bien loin de rester distant, passif et vide d’émotion face aux dires de son patient, se montre au contraire très réactif. Il utilise la provocation dans le but de faire réagir le sujet.

A force de le pousser le patient dans ses retranchements par son ironie, sa provocation, il finit par provoquer des changements en lui, nécessaire à sa rémission.

Le pratiquant de la thérapie provocatrice n’hésitera pas, par exemple à se moquer du complexe d’un patient, de manière exagérée…dans le seul but que celui-ci finisse par se rendre compte par lui-même que finalement, il  souffre  pas tant que cela de son problème.

Comme le dit Franck Farrelly, ce n’est pas du patient dont le thérapeute se moque, mais bien de ses pensées, de ses croyances et de ses actes de « cinglé ». Le thérapeute tourne en dérision les actes ou pensées du sujet, si bien que celui-ci finit par réagir. A évoluer par rapport à sa façon de se voir les choses et se comporter.

C’est une  thérapie où il y a une énorme implication du thérapeute, qui n’hésite pas à employer le langage du patient. Pourquoi utiliser un langage ampoulé ou médical avec un patient qui aurait le langage de la rue ? Comment se synchroniser avec un tel patient si, manifestement par le langage, on lui montre qu’on n’appartient pas au même monde que lui.

La thérapie provocatrice joue aussi beaucoup sur la façon dont le sujet se comporte en société mais surtout, sur la façon dont la société observe et juge le « cinglé ».

Dans son livre « la thérapie provocatrice », Franck Farrelly nous explique comment il a inventé cette thérapie.

Il relate de nombreux exemples où sa méthode a fait ses preuves, et à travers ces différents exemples, souvent très drôles, on se rend compte a quel point ce genre de thérapie est autant artistique que technique.

Je veux dire par là qu’on peut apprendre à pratiquer la thérapie provocatrice mais que sa mise en pratique nécessite, au delà de la technique, d’être un véritable artiste. En effet, comment savoir doser sa provocation ? Comment savoir avec qui et comment user de thérapie provocatrice et la conduire à son but ultime, la guérison du patient ?

C’est par la pratique intensive et surtout par une immense implication que Franck Farrelly a maîtrisé la technique.

Le thérapeute croit réellement, sincèrement aux capacités de rémission du patient.

C’est par son implication totale, le dévouement à son patient que le thérapeute peut le provoquer, le remuer. Bien entendu, ce lien entre le thérapeute et son patient est le socle de la thérapie. C’est grâce à ce lien que la provocation, parfois poussée à l’extrême, est acceptée. Au delà d’un lien de confiance, c’est probablement un lien d’amour, au sens noble, qui conditionne l’efficacité de la thérapie. Et aussi la croyance totale du thérapeute, aux capacités de guérison de son patient.

L’humour est fondamental aussi car il casse les schémas. Il tourne en dérision les comportements ou pensées aberrantes du patient, qui n’a plus d’autre solution que de finir par se moquer lui-même de son soi-disant problème.

La thérapie provocatrice passe par 4 phases majeures.

La première est la destabilisation du patient, qui bien loin de trouver une épaule chaleureuse sur laquelle pleurer pendant des années, se trouve confronté à un thérapeute atypique qui lui renvoit ses propres problèmes.

Par la suite, le patient réorganise ses pensées après avoir été destabilisé dans son schéma habituel de fonctionnement.

Puis le patient fait des choix dans les comportements et pensées qu’il veut garder.

Enfin le thérapeute soutient le patient dans la consolidation et l’intégration de ces nouveaux schémas de comportements de pensées.

En plus d’avoir une description de la thérapie provocatrice par son inventeur, ce livre constitue également un réel divertissement! On se prend à rire en lisant les entretiens entre le thérapeute et son patient. On se dit que Franck Farrelly est souvent aussi « cinglé » que son patient, à la seule différence que lui le sait !

Connaissiez-vous cette thérapie brève?

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Livres à lire

Jonathan Livingston le goéland

  • Théo Duverger
  • juillet 17, 2013

Jonathan Livingston le goéland

Voilà la première critique de livre sur le blog Acteur de sa Vie! Et pas la moindre. Jonathan Livingston le Goéland est un des livres qui peut réellement changer votre vie. La lecture de ce livre magnifique peut vraiment vous faire l’effet d’une claque et remplacer aisément la lecture de tous les autres livres de développement personnel. Je sui retombé dessus dernièrement aprèsl’avoir lu il y a plus de 15 ans et l’effet s’est de nouveau produit!

Tout le monde devrait lire ce livre. A l’instar du petit prince, mais plus universel, ce roman peut aussi convenir parfaitement aux plus jeunes.

L’histoire de Jonathan Livingston le goéland

Il y a trois parties dans ce récit.

La première partie situe Jonathan dans son milieu d’origine. Un clan de goélands, dont la seule préoccupation est de suivre les bateaux de pêche, afin de récupérer les têtes de poissons lancées par les pêcheurs. Or, Jonathan Livingston aspire à autre chose. Tout ce qui l’intéresse, lui, jeune goéland « différent’, c’est voler. Maîtriser les airs comme un faucon.

Mais pas évident d’être différent dans un groupe homogène. Un groupe où l’on se laisse vire et se satisfait du peu que l’on a. Alors, Jonathan Livingston est malmené. Ses parents lui suggèrent qu’il ferait mieux de « rentrer dans le rang » de la vie monotone des autres goélands. Alors Jon finit par s’y plier. (Combien de Jonathan, parmi vous lecteurs, se sont déjà reconnus dans ces premières lignes?) Il abandonne ses rêves de grandeur et sa différence pour tomber dans le moule de la société qui l’entoure.

Cependant, le goût du vol, d’autre chose, de meilleur reste en lui très fortement ancré et il revient finalement assez rapidement à ses expériences et à son entraînement qui deviennent de plus en plus obsédents. Il parvient alors à voler de plus en plus vite et dépasser les performances d’un simple goéland. Il sera banni de son clan pour ça.

Dans la deuxième partie du récit, Jonathan Livingston le goéland est abordé par d’autres goélands. Ces derniers sont différents de tous ceux qu’il a pu rencontrer jusque là. Plus lumineux je dirais. Ils proposent à Jonathan de l’emmener ailleurs, là où d’autres goélands, curieux comme lui de découvrir « autre chose » se rassemblent pour étudier. Jonathan Livingston va alors être initié par des maîtres à penser ou maîtres à voler, qui découvrent en lui un goéland extrêmement doué pour cette discipline. Jonathan fait des progrès remarquables dans son chemin vers la Vérité, et il passe rapidement du statut d’initié au statut d’initiateur.

C’est la troisième partie du livre. Jonathan Livingston le goéland, devenu un être de lumière magnifique, quitte les siens, le groupe qui l’a formé pour devenir à son tour un formateur. Pour aider à son tour le peuple des goélands où peut-être, d’autres individus, tout comme lui pendant sa jeunesse, seraient avides de connaissance. Et il rencontre effectivement certains oiseaux qu’il prend sous sa protection pour leur enseigner la maîtrise du vol.  Oiseaux qui, à leur tour, deviendront un jour eux-mêmes des formateurs, lorsque Jonathan Livingston se sera retiré.

Sommes nous tous des Jonathan Livingston?

Combien d’entre vous ont un jour fait des rêves? Combien ont aspiré à mieux que ce qui leur était proposé? Et surtout combien d’entre vous étaient des goélands à qui on a poliment mais fermement expliqué qu’il fallait rentrer dans le moule et oublier ses rêves de grandeur?

Ce livre est une illustration parfaite de ce qu’Acteur de sa Vie se veut être. Nous sommes tous responsables de notre vie et de notre destin si nous aspirons à mieux que ce que l’on nous propose. Il y a autre chose au delà de la masse. Notre système de croyance nous limite, tout comme Jonathan était limité tant qu’il pensait que ses capacités de vol étaient limitées.  La société qui nous entoure, nos amis, notre famille nous inculque ces croyances et pensées limitantes. Souvent sans mauvaise intention mais si l’on n’y prend garde, elles finissent par nous empêcher de prendre notre envol.

« Jonathan le Goéland comprit que l’ennui, la peur et la colère sont les raisons pour lesquelles la vie des goélands est si brève et, comme il les avait chassés de ses pensées, il vivait pleinement une existence prolongée et belle »

Sans tomber dans toutes les « nanardises » qu’on peut lire habituellement sur « le moment présent », ici, l’auteur décrit simplement le fait qu’ouvrir son esprit sur la connaissance de soi nous ouvre les portes d’une connaissance de l’univers tout entier. Ce n’est pas sans rappeler la célèbre phrase de Socrate « connais toi toi-même et tu connaitras l’Univers et les Dieux« .

« Le paradis n’es pas un espace et ce n’est pas non plus une durée dans le temps. Le paradis c’est simplement d’être soi-même parfait »

Quelques phrases issues du livre

« tout nombre nous limite et la perfection n’a pas de bornes »

« Les goélands qui, par amour du voyage, méprisent la perfection ne vont, lentement, nulle part. Ceux qui , par amour de la perfection, oublient le voyage peuvent instantanément aller n’importe où »

« pour voler à la vitesse de la pensée vers tout lieu existant, il te faut commencer par être convaincu que tu es arrivé à destination »

« le goéland voit le plus loin qui vole le plus haut »

« fermeté mais souplesse »

« la seule loi digne de ce nom est celle qui montre le chemin de la liberté »

« tu es libre d’être à l’instant toi-même, vraiment toi-même et rien ne saurait t’en empêcher. Ainsi dit la Loi du Grand Goéland, qui est fondamentale »

« Sont ils des voiliers exceptionnels comblés de tous les dons et d’essence divine? Pas plus que vous ne l’êtes, pas plus que je ne le suis. La seule différence est qu’ils ont commncé à comprendre ce qu’ils sont vraiment et qu’ils ont commencé à mettre en oeuvre les moyens que la nature leur a accordés »

« tu comprends ce que je voulais dire à propos du corps qui n’est rien d’autre qu’un effet de la pensée! »

« Comment se fait-il, que la chose la plus difficile au monde soit de convaincre un oiseau de ce qu’il est libre et de ce qu’il peut s’en convaincre aisément s’il consacre une partie de son temps à s’y exercer? »

Vous l’aurez compris, ce roman initiatique, à l’instar du petit prince, en plus universel, est à lire et à relire avec curiosité et passion. Il est une porte ouverte vers un ailleurs. Vers une liberté de penser et de prendre le contrôle de son destin. Il ne pouvait que trop avoir sa place sur Acteur de sa vie!

En plus il ne coûte que 3 euros. A ce prix là, c’est une porte ouverte sur le développement personnel…et quelle porte magnifique.

Achetez Jonathan Livigston Le Goéland en Français

J’aimerais que vous répondiez, dans les commentaires, à ces 2 questions;

Qu’en avez-vous pensé?

Quel a été votre livre choc?

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